Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

sentier libre

3 août 2008

choix

bob_20principal___Copie



sécurité ou saut dans le vide ? hameçon mordu et normalisation contre apport du vécu et démarcation potentielle.

choix de vie.

travaille ou bohème, subir ou militer, frustrer ou extérioriser, sédentaire ou nomade, normes ou dissidence, acceptation ou refus, soumission ou rébellion.

Il faut donc choisir de deux choses l'une : ou souffrir pour se développer ou
ne pas se développer pour ne pas souffrir. Voila l'alternative de la vie, voilà le
dilemme de la condition terrestre.
THEODORE JOUFROY
   

 

Publicité
Publicité
27 juillet 2008

La mauvaise réputaton

Au village, sans prétention,
J'ai mauvaise réputation.
Qu'je m'démène ou qu'je reste coi
Je pass' pour un je-ne-sais-quoi!
Je ne fait pourtant de tort à personne
En suivant mon chemin de petit bonhomme.
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout le monde médit de moi,
Sauf les muets, ça va de soi.

Le jour du Quatorze Juillet
Je reste dans mon lit douillet.
La musique qui marche au pas,
Cela ne me regarde pas.
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En n'écoutant pas le clairon qui sonne.
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout le monde me montre du doigt
Sauf les manchots, ça va de soi.

 
Quand j'croise un voleur malchanceux,
Poursuivi par un cul-terreux;
J'lance la patte et pourquoi le taire,
Le cul-terreux s'retrouv' par terre
Je ne fait pourtant de tort à personne,
En laissant courir les voleurs de pommes.
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout le monde se rue sur moi,
Sauf les culs-de-jatte, ça va de soi.

Pas besoin d'être Jérémie,
Pour d'viner l'sort qui m'est promis,
S'ils trouv'nt une corde à leur goût,
Ils me la passeront au cou,
Je ne fait pourtant de tort à personne,
En suivant les ch'mins qui n'mènent pas à Rome,
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout l'mond' viendra me voir pendu,
Sauf les aveugles, bien entendu.

George BRASSENS

 

27 juillet 2008

premier article

tiananmen_square_exse retrouver un peu, partager.

Si l'on y prend pas garde, l'Homme nous accoutume de ces errances. l'habituel, le normal, le conventionnel, l'évident s'emparent de nous comme le cancer ronge nos organismes, pénètre nos corps, s'insinue en nous, devient nous, se satisfait quelques temps des hôtes de fortune que nous sommes avant de terrasser ceux qui l'ont inconsciemment accueilli ou sous la contrainte accepté. On peut vivre avec le cancer, on peut être cancer, mais sachons qu'un jour où l'autre, il nous poignardera. Affreux suicide que celui de l'humanité chaque jour un peu plus maladive, qui chaque jour un peu plus se nie.

Que faire quand on vit avec l'habituel, le normal, le conventionnel, l'évident ?
Prisonnier de structures sociales, des nécessités de subsistance ou du poids des normes, comment manger, s'épanouir, ne rien faire, avoir une vie de famille, une vie sociale, étudier ou vivre ces envies sans se laisser happer par les puissants engrenages de la monotonies qui contraignent l'ensemble de l'espèce à une acceptable léthargie par le spectacle vivant des dissidents se faisant broyer par la machine humaine tout en érigeant cette majorité inerte et passive, puissant levier de normalisation, comme un avertissement à l'adresse des marcheurs des sentiers libres ?

Comment vivre ?

Publicité
Publicité
sentier libre
Publicité
Publicité